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badaluc chalabre - Page 3

  • C'était hier : Carnaval : « Mano a mano » fatal pour Badaluc

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 14 mars 2007.

    badaluc chalabreLa magie de Carnaval est passée, à la faveur d’une éclipse de lune (Photos archives, Mars 2007).  

    Jamais la halle aux blés n’avait accueilli foule aussi enthousiaste, même Brindejonc des Moulinais atterrissant avec son aéroplane au Domaine Saint Martin le 15 février 1912 n’avait mobilisé comme l’aura fait Badaluc le XXXIXe en ce premier samedi de mars. Forte de sa tradition taurine séculaire, la cité du Kercorb et ses mille balcons pavoisés ont offert des ponts d’or à un fier Ibère affublé d’une « cuadrilla de mangaroufiers » qui allaient, on ne le saura que plus tard, précipiter sa perte.    

    Accueilli par une Carmencita perchée sur la frêle échine de Lolita, douce ânesse de la race AFC (amours de fond de champ), le maître de la véronique et de l’estocade acceptait les clefs de la ville, et accessoirement son inscription sur une liste électorale déjà passablement raturée. Indéboulonnable malgré les ans, la musique de l’O.P.V.C était en place, plus que jamais au grand complet, et avec elle la certitude que pasos et fécos allaient filer le parfait amour, dans le tourbillon carnavalesque promis. En fait de tourbillon, ce fut plutôt un summum de « treboulino », chacun voulant impressionner à qui mieux mieux un Escamillo promené par un Jojo de Bon-Accueil accorte et prévenant.

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    Mais une éclipse de lune plus tard, les sombreros et les mantilles tombaient, les défenseurs de la dignité due aux animaux contre attaquaient, un tribunal à la solde du grand inquisiteur « Don  Ignacio Sèrquozy les Pesouls dins lo Cap » réglait le sort d’un apprenti acupuncteur. En ce 4 mars 2007, Chalabre s’offrait une nouvelle variante de la tradition et labellisait pour l’éternité, « el torero de fuego ».

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